Les enfants passent beaucoup de temps à jouer dans leur chambre et y dorment plus de 10h par nuit. Comme ils sont plus sensibles à la pollution que les adultes, une bonne qualité de l'air et de l'environnement intérieur de leur chambre est essentielle. Pourtant, les sources de pollution y sont multiples : mobilier neuf, peinture récente, literies traitées anti-acariens, tapis de jeu, jouets en plastique, produits ménagers utilisés pour le nettoyage, etc.
YOOTEST propose un Pack d’analyse « TOUT EN UN » afin de réaliser un bilan complet de la qualité de l’air intérieur de votre chambre d’enfants.
Contrairement à une idée reçue, les chambres d'enfants sont les pièces les plus polluées de la maison. En effet, l'arrivée d'un enfant dans une famille est souvent l'occasion de préparer une chambre dans laquelle celui-ci pourra s'épanouir et se reposer en toute sécurité. Malheureusement, les travaux de rénovation et de décoration ainsi que l'achat de mobilier et de jouets neufs sont souvent responsables d'une pollution importante de cette pièce de vie, pouvant nuire à leur bon développement physique, psychomoteur et intellectuel.
La pollution de l'air intérieur doit être mesurée en priorité dans les chambres d'enfants.
Certains Composés Organiques Volatils (COV) - des substances chimiques gazeuses à température ambiante comme le formaldéhyde et le benzène - sont ainsi cancérigènes, et d'autres sont suspectés de l'être. Et d'une manière générale, les COV sont considérés comme des facteurs favorisants, aggravants et déclenchants de l'asthme et des allergies respiratoires.
Selon les résultats obtenus par l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI), les chambres d'enfant présentent une concentration en formaldéhyde supérieure à 10 µg/m3. L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) recommande pourtant de ne pas dépasser cette valeur de référence.
Hors, nous ignorons généralement que les sources de ces produits chimiques toxiques sont multiples dans une chambre d'enfant :
- Le mobilier des chambres d'enfants est bien souvent neuf et fait de panneaux en particules qui émettent du formaldéhyde.
- Les peintures contiennent des COV comme le toluène, l'éthylbenzène et les xylènes.
- Les produits ménagers contiennent du formaldéhyde qui est un biocide (formol), des éthers de glycol, des solvants et des parfums comme le limonène (senteur citron) ou le pinène (senteur pin).
- Les revêtements de sol en bois reconstitué contiennent du formaldéhyde et des COV.
- Les parfums d'ambiance et les huiles essentielles ne sont pas recommandés pour les jeunes enfants, car ils contiennent une très grande quantité de COV.
- Les jouets en plastique peuvent contenir des solvants incommodants et toxiques.
En fonction des propriétés physiques et mécaniques recherchées par les fabricants, le plastique peut contenir jusqu'à 50% d'additifs plastifiants de la famille des phtalates et des bisphénols (BPA, etc)
Les pesticides, les plastifiants et les retardateurs de flamme sont des Composés Organiques Semi-Volatils (COSV) omniprésents dans l'environnement intérieur des bâtiments. Les chambres d'enfants n'y font pas exception, alors que les conséquences sanitaires sont pourtant beaucoup plus importantes pour eux. En effets, ces substances classées cancérigènes, toxiques et comme perturbateurs endocriniens, sont susceptibles de modifier leur fonctionnement hormonal pendant leur période de croissance critique.
Les COSV se fixent généralement sur les particules fines de poussière que l'enfant inhale lorsqu'il est dans sa chambre mais également sur les objets qu'il met dans sa bouche.
Comme pour les COV, les sources de pollution de l'air intérieur par les COSV sont très nombreuses dans une chambre d'enfant :
- Le mobilier et le sol sont recouverts de film de polymères plastiques contenant des plastifiants, comme les phtalates et les bisphénols.
- Les moquettes et les tapis en matières synthétiques contiennent des plastifiants et des retardateurs de flamme.
- Les rideaux contiennent des plastifiants et sont souvent traités avec des retardateurs de flamme.
- Les matelas et literies anti-acarien sont traités avec des insecticides.
- Les poutres en bois anciennes peuvent avoir été traitées avec des insecticides organochlorés persistants comme le lindane et le pentachlorophénol.
- Les jouets en plastique contiennent des plastifiants.
- Les peluches et les mousses utilisées dans les jouets sont traitées avec des retardateurs de flamme.
- Les animaux domestiques (chiens et chats), dont le pelage a été traité avec des insecticides, peuvent contaminer l'environnement intérieur.
Les allergènes d'acariens sont en grande partie responsables de l'asthme et des allergies respiratoires.
Les enfants allergiques et souffrant d'asthme sont sensibles à la présence d'allergènes d'acarien dans l'air intérieur.
Ces araignées microscopiques se développent dans les endroits chauds et humide comme un matelas au matin, et se nourissent des peaux mortes que nous perdons en permanence.
Les déjections des acariens contiennent une protéine allergène qui, en quantité trop importante, peut déclencher des synmptômes allergiques chez les personnes sensibles. Les tapis et les moquettes peuvent également accumuler les allergènes d'acarien.
Réaliser une mesure de la pollution de l'air intérieur par les allergènes d'acariens est donc nécessaire en présence d'une personne allergique, d'une part pour vérifier que la concentration des allergènes ne dépasse pas le seuil recommandé de 2 µg/g (microgramme d'allergène par gramme de poussière) et d'autre part pour vérifier que les actions mises en place ont été efficaces.
Pour réaliser un bilan complet de la pollution de l'air et de l'environnement intérieur de votre chambre, vous pouvez commander le Pack YOOTEST Chambre d’enfants dans notre boutique.
Ce kit est composé de tous les tests d'analyse nécessaires pour mesurer les polluants présentés :
- Test YOOTEST Air Intérieur
- Test YOOTEST Pesticides Domestiques
- Test YOOTEST Retardateurs de Flamme
- YOOTEST Allergènes d’acariens
- YOOTEST Plastifiants