Les polluants de l’air intérieur à rechercher en priorité ?

26/02/2020


L’air que nous respirons à l’intérieur des bâtiments est souvent plus pollué que l’air extérieur.

Environ 80% de la matière que nous absorbons passe par la respiration. Comme nous passons la plus grande partie de nos journées dans des bâtiments, la qualité de l’air intérieur est un élément indissociable de la qualité de vie.


Pourquoi l’air intérieur est-il pollué ?

Les principaux facteurs responsables de la dégradation de l’air intérieur d’un bâtiment sont l’isolation et le confinement des bâtiments conjugués à l’émission de pollution à l’intérieur provenant essentiellement des matériaux de rénovation et de décoration, de l’utilisation de produits chimiques (produits ménagers et cosmétiques), des systèmes de chauffage et des activités humaines.

Les Composés Organiques Volatils ou COV constituent une famille de polluants de l’air intérieur. Ils sont gazeux à température ambiante et présents à des concentrations importantes dans l’environnement intérieur. Ils constituent donc un risque important pour la santé des occupants car ils passent très facilement dans l’organisme par les poumons.


Quels sont les risques sanitaires de la pollution de l’air intérieur ?

Les COV sont tous irritants pour les voies respiratoires et peuvent produire une inflammation des bronches et des poumons. Ils favorisent l’asthme et aggrave les difficultés respiratoires.

Certains COV sont particulièrement toxiques. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et son agence le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC) ont établi une liste des substances cancérigènes pour l’Homme.

Même s’il reste beaucoup de recherche à réaliser pour mieux connaître la toxicité des centaines de milliers de produits chimiques présents dans notre quotidien, les substances classées dans le groupe 1 sont des cancérigènes avérés.


Quels sont les polluants prioritaires à tester dans l’air intérieur ?

Cinq COV fréquemment mesurés dans l’air intérieur sont aujourd’hui classée dans la liste des substances cancérigènes de l’OMS :

- Formaldéhyde
- Benzène
- Naphtalène
- Trichloroéthylène
- Tétrachloroéthylène.

La prévention de la pollution de l’air intérieur demande la recherche et l’élimination des sources potentielles d’émission des COV les plus dangereux. Comprendre ces risques c’est pouvoir améliorer sa qualité de vie au quotidien.


Quelles sont les principales sources d’émission du formaldéhyde ?

Le formaldéhyde est un COV de la famille des aldéhydes. Il est présent dans l’air intérieur de tous les logements et des bureaux. Les sources d’émission de formaldéhyde dans l’air intérieur se situent essentiellement à l’intérieur des bâtiments.


« Le formaldéhyde est l’un des principaux polluants prioritaires de l’air intérieur »

Le formaldéhyde est formé lors de la combustion des matériaux organiques. Il est présent dans la fumée de tabac, d’encens et de bougies. Il est également généré par les systèmes de chauffage comme les cheminées ou les poêles à bois ou à pellet.


« Le bois non brut et les produits ménagers émettent des quantités importantes de formaldéhyde »

Le bois naturel contient des traces de formaldéhyde mais le bois non brut (aggloméré, mdf, reconstitué, contreplaqué …) est généralement fabriqué à base d’une colle contenant une proportion importante de formaldéhyde.

​Le mobilier et les matériaux de construction constituent donc une source importante de formaldéhyde dans l’air intérieur.

Le formaldéhyde est un biocide et il est souvent présent dans les produits ménagers.


Quelles sont les principales sources d’émission du benzène ?

Le benzène est un hydrocarbure aromatique. ​Il est naturellement présent dans le pétrole. La présence d’un axe de circulation très fréquenté à proximité du bâtiment peut produire une pollution importante de l’air intérieur par le benzène.


« La circulation des véhicules à moteur thermiques et les activités industrielles sont les principales sources de pollution de l’air extérieur par le benzène »

Un garage avec un véhicule à moteur thermique ou équipé d’une cuve à fioul domestique peut diffuser du benzène dans l’air intérieur d’un bâtiment.


« Une cuve à fioul, une cheminée ou un poêle à bois émettent des quantités importantes de benzène »

Le benzène est formé lors de la combustion des matériaux. Il est émis lors du fonctionnement d’une cheminée ou de poêle à bois ou à pellet, de l’utilisation de bougies ou d’encens. La fumée de tabac constitue également une source de pollution par ce COV cancérigène.


Quelles sont les principales sources d’émission du naphtalène ?

Le naphtalène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP). Il a longtemps été utilisé comme antimite dans la naphtaline qui est du naphtalène cristallisé. Aujourd’hui interdit, il a été remplacé par des substances comme le 1,4-dichlorobenzène.

Les HAP sont formés lors de la combustion des matériaux. Comme le benzène, il est émis lors du fonctionnement d’une cheminée ou de poêle à bois ou à pellet, de l’utilisation de bougies ou d’encens.


« Les carburants et la combustion des matériaux émettent des quantités élevées de naphtalène »

Le trichloroéthylène est un solvant chloré utilisé dans l’industrie chimique.
​Il est employé notamment comme solvant pour le dégraissage des pièces mécaniques. Sa vente est aujourd’hui interdite pour les particuliers.


« La pollution des sols est souvent responsable de la présence de trichloroéthylène dans l’air intérieur »

La présence de trichloroéthylène dans l’air intérieur est souvent la conséquence d’un sol pollué par des solvants. Les solvants sont gazeux et vont se diffuser dans le bâtiment, d’abord dans le sous-sol ou la pièce au niveau du sol puis monter dans les étages.


Quelles sont les principales sources d’émission du tétrachloroéthylène ?

Le tétrachloroéthylène ou perchloréthylène est un solvant chloré couramment utilisé dans l’industrie. En raison de sa toxicité, il n’est plus autorisé dans les produits à destination des particuliers.

Le tétrachloroéthylène est utilisé depuis plusieurs décennies dans les pressings pour le nettoyage à sec des vêtements. Son odeur est d’ailleurs caractéristique de cette activité. ​Les législations vont aujourd’hui dans le sens de sa substitution par des substances moins toxiques et par les évolutions technologiques.

La pollution de l’air intérieur par le tétrachloroéthylène est souvent liée à la présence d’un pressing à proximité. Dans une moindre mesure, des vêtements rapportés du pressing peuvent être à l’origine d’une pollution ponctuelle de l’air intérieur.


« Le nettoyage à sec des vêtements est fréquemment réalisé avec du perchloroéthylène et cette activité est responsable d’une pollution importante de l’air intérieur »

Comme le trichloroéthylène, la pollution du sol peut être à l’origine de la pollution de l’air intérieur par le perchloréthylène.


Comment savoir si son air intérieur est pollué ?

Ces cinq polluants sont désignés comme très préoccupant dans l’air intérieur et leur recherche est une priorité de santé publique dans de nombreux pays (Etats-Unis, Communauté Européenne, Royaume Uni) et ils font partie des 8 polluants concernés par les recommandations de l’OMS sur la qualité de l’air intérieur.

Il est aujourd’hui de la responsabilité de chacun, soucieux de sa santé, de réaliser tester la présence d’une pollution de l’air intérieur par le formaldéhyde, le benzène, le naphtalène, le trichloréthylène et le tétrachloroéthylène.

YOOTEST Qualité de l’Air Intérieur permet de réaliser en toute simplicité une mesure précise de ces polluants prioritaires.

 


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