Comment améliorer gratuitement la qualité de l’air intérieur ?

09/01/2023


La pollution de l’air intérieur conjugué au temps que nous passons dans les bâtiments peuvent avoir un impact important sur notre santé. Diminuer les niveaux de pollution de l’air intérieur est essentiel pour vivre dans un environnement sain et réduire les risques de maladies telles que l’asthme et les allergies.
Prévenir la pollution de l’air intérieur est désormais une priorité de santé publique et il est de la responsabilité de chacun d’agir pour préserver sa santé.

Une pollution de l’air présente dans tous les lieux de vie : logements et les bureaux !

Entre notre logement et notre travail, nous passons plus de 80% de notre temps dans des bâtiments. Du fait d’une amélioration des performances énergétiques, les bâtiments sont confinés et l’air intérieur est peu renouvelé.

D’un autre côté, les sources de pollution sont nombreuses dans les bâtiments : peintures, colles, matériaux en plastique, mobilier, produits ménagers, produits cosmétiques…

En conséquence, les polluants émis par les matériaux et les usages ont tendance à s’accumuler à des niveaux présentant des risques pour la santé des occupants.

Trois axes d’amélioration peuvent être mis en place pour améliorer la qualité de l’air intérieur avec l’objectif de réduire les niveaux de pollution :


1/ Améliorer la qualité de l’air intérieur en limitant les sources de pollution

Limiter les sources de pollution est le premier élément permettant de réduire la pollution de l’air intérieur :

  • Utiliser des matériaux peu émissifs pour la rénovation et la décoration.
    Depuis 2012,  en France, un étiquetage des matériaux a été mis en place. Il se présente sous la forme d’une lettre indiquant le niveau d’émission des Composés Organiques Volatils (COV) dans l’air intérieur. Celle-ci va de A+ pour un matériau peu émissif à C pour un matériau très émissif. L’idéal est donc de sélectionner des matériaux étiquetés A+ ou A.
  • Sélectionner des produits ménagers moins toxique.
    Les produits ménagers constituent une source importante de pollution de l’air intérieur et peuvent contenir un nombre important de substances allergisantes et irritantes pour les voies respiratoires.
    "Le propre n’a pas d’odeur" mais de nombreux produits ménagers contiennent des quantités importantes de parfum. Des produits comme le bicarbonate de soude, le vinaigre d’alcool, le savon de Marseille ou le savon noir permettent de nettoyer son intérieur en limitant l’ajout de produits chimique nocifs.
  • Dégazer son mobilier avant de l’installer.
    Le mobilier est également une source majeure de pollution de l’air intérieur. En effet, le bois aggloméré qui est un matériau très fréquent dans le mobilier contient du formaldéhyde (formol), une substance chimique cancérigène et irritante.
    L’odeur de neuf du mobilier doit alerter sur la présence quantité importante de COV.
    Idéalement, après montage, le mobilier neuf doit être placé pendant quelques jours dans une pièce aérée qui n’est pas fréquentée car cela permet d’éliminer une grande partie des polluants sans impacter les occupants. Il en est de même pour le mobilier rénové avec de la peinture ou du vernis.
  • Limiter l’utilisation de parfums d’intérieur et d’huiles essentielles.
    ​Les parfums et les huiles essentielles sont composés des molécules volatiles de la famille des COV. Ces substances gazeuses à température ambiante sont irritantes pour les voies respiratoires. Elles favorisent l’asthme et aggravent les pathologies respiratoires. Il n’est pas ici question de remettre en cause l’effet bénéfiques des huiles essentielles mais d’informer sur le fait que leur utilisation produit une augmentation ponctuelle et importante des niveaux de pollution ambiant par les COV.
  • Limiter l’usage de bougies et proscrire l’utilisation d’encens.
    Tout processus de combustion produit des substances chimiques toxiques. Ainsi l’utilisation de bougies ou d’encens génère du formaldéhyde et du benzène qui sont des produits cancérigènes avérés. D’autres produits toxiques comme des particules fines et ultrafines chargées avec des produits de combustion comme des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) cancérigènes.

 

Même si cette liste de recommandation n’est pas exhaustive car il existe d’autre sources de pollution, il s’agit de présenter les principaux éléments à l’origine de la pollution de l’air intérieur.

Un test de qualité de l’air intérieur en laboratoire est le seul moyen de faire un bilan de la pollution de l’air intérieur. Cette analyse permet d’une part de mesurer précisément le niveau de pollution et de savoir s’il présente un risque pour la santé des occupants et d’autre par l’identification des polluants permet d’en identifier l’origine.


2/ Améliorer la qualité de l’air intérieur en aérant

Contrairement à l’idée reçue, l’air extérieur est généralement moins pollué que l’air intérieur. Pour cette raison, diluer l’air intérieur en apportant de l’air depuis l’extérieur est une solution efficace pour réduire les niveaux de pollution de l’air intérieur.

L’action la plus importante à mettre en place est donc d’aérer les logements et les bureaux deux fois par jour pendant au moins 10 minutes à chaque fois en créant un courant d’air. Cette durée indicative permet un renouvellement de l’air suffisant et limite les pertes énergétiques car les murs n’ont pas le temps de refroidir.

L’aération par l’ouverture des fenêtres est également requise pendant la réalisation d’activité produisant une pollution importante telle que les activités de ménage et les activités de bricolage.

L’aération par ventilation mécanique (VMC) permet de renouveler l’air intérieur en continu. L’utilisation d’une ventilation double flux, bien entretenue, permet de limiter les pertes énergétiques car le système intègre un échangeur thermique entre l’air entrant et l’air extrait. La présence d’un système de VMC doit être considéré comme une solution complémentaire à l’aération manuelle par l’ouverture des fenêtres.

Le dioxyde de carbone (CO2) est un bon indicateur du renouvellement de l’air intérieur. Sa mesure est particulièrement utile lorsque beaucoup de personnes sont présentes dans la même pièce. Par exemple, les salles de classe, les salles polyvalentes ou les salles de réunion. C’est pourquoi il est recommandé d’équiper ces pièces avec des capteurs électroniques de manière à pouvoir mesurer le taux de CO2 en temps réel et réagir immédiatement en ouvrant les fenêtres lorsque les indicateurs dépassent les seuils recommandés de 800 et 1500 ppm de CO2.


3/ Améliorer la qualité de l’air intérieur avec un purificateur d’air

En complément de la réduction des sources de pollution et de l’aération, l’utilisation d’un purificateur d’air est un moyen de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.

L’efficacité des purificateurs d’air dépend des caractéristiques techniques et des technologies utilisés pour purifier l’air. L’ANSES dans son analyse technique précise que les performances sont fortement variables d’un modèle à l’autre et que certaines technologies produisent des polluants secondaires parfois plus toxique.

Le choix du modèle de purificateur d’air dépend en premier lieu de la taille de la pièce à traiter et défini la puissance du système. Les performances doivent être documentées par des rapports techniques de laboratoires indépendants. Les technologies choisies doivent permettre une élimination des substances chimiques volatiles (COV), des poussières fines (PM10 et inférieures) chargées de polluants et des micro-organismes.

Il existe un test standardisé pour évaluer les performances des purificateurs d’air cependant, les dispositifs sont testés à court terme (quelques dizaines de minutes) et dans des conditions de laboratoire. En conséquence, les performances des purificateurs peuvent chuter rapidement après leur installation.

Enfin, si le purificateur est équipé de filtre, il est essentiel de les changer régulièrement pour en maintenir l’efficacité. Le prix des filtres est donc également un critère à prendre en compte lors du choix de son purificateur d’air intérieur.


Test Qualité de l’Air Intérieur

Détectez la pollution de l’air intérieur dans votre habitation ou votre bureau. Test réalisé en laboratoire. Commander votre Test

Capteur QAI Connecté

Capteur connecté pour la mesure de la qualité de l'air intérieur. Mesure de 9 paramètres de l'air intérieur et Indice Viral. Commander votre Test

Système de filtration haute performance connecté Made in Germany, adapté à des pièces de 20 à 40m2

Commander votre purificateur d'air

Source : ANSES