Solutions de Purification de l'Air Intérieur

La qualité de l’air intérieur des bâtiments est souvent dégradée et l’utilisation de purificateurs d’air permet de préserver la santé des occupants. L’amélioration de la qualité de l’air intérieur est un enjeu de santé publique et il est de la responsabilité de chacun d’y contribuer dans son logement mais aussi dans les entreprises où il est de la responsabilité des employeurs de garantir un environnement professionnel sain.

De nombreuses solutions de traitement de l’air sont aujourd’hui proposées mais ne sont pas toutes performantes.

Il existe des produits vendus à tous les prix, utilisant de nombreuses technologies et il est difficile our un néophyte de savoir s'ils sont réellement efficaces pour traiter la pollution de l’air intérieur et performants pour préserver sa santé.

En complément de l’aération, le traitement de l’air intérieur est une solution permettant de diminuer significativement les niveaux de pollution de l’air ambiant. Dans certaines situations, c’est même la seule solution pour se prémunir de la pollution.

Dans quelles circonstances utiliser un purificateur d’air ?

Les dispositifs de traitement de l’air intérieur peuvent être employés de façon préventive pour réduire les risques de pollution de l’air intérieur ou de façon curative pour traiter une pollution identifiée et persistante.

Utiliser un purificateur d’air est bénéfique pour les personnes souffrant d’asthme, d’allergies, de pathologies pulmonaires mais aussi de migraines ou de troubles du sommeil, en diminuant les niveaux de pollution de l’air ambiant.

Les purificateurs d’air peuvent être installés dans :

• Les habitations (salon, chambre, chambre d’enfant)
• Les bureaux individuels, collectifs et les salles de réunion
• Les locaux de bureaux dans des bâtiments industriels
• Les ateliers
• Les entrepôts
• Les cabinets des professionnels de santé (salle de consultation et salle d’attente)
• Les professionnels recevant du public comme les notaires et les avocats
• Les Etablissements Recevant du Public (ERP) tels que les crèches, les écoles maternelles et élémentaires, collèges, lycées et universités
• Les assistantes maternelles
• Les locaux commerciaux recevant de la clientèle
• Les salles de sport

Quelles sont les technologies les plus efficaces pour la purification de l’air intérieur ?

Plusieurs solutions technologiques sont proposées pour purifier l’air intérieur cependant elles ne se valent pas toutes et certaines peuvent même dégrader la qualité de l’air intérieur. Le choix de la bonne technologie est donc le critère le plus important.

En 2017, l’ANSES publiait une revue des principales technologies utilisées pour purifier l’air intérieur telles que la filtration (HEPA et Charbon Actif), la photocatalyse, l’ozone, le plasma et l’ionisation.

Filtration HEPA

Les dispositifs équipés de filtres HEPA permettent de retenir les particules fines et les polluants qu’elles contiennent comme les métaux lourds, les pesticides, les plastifiants et les retardateurs de flamme. Cette technologie est utilisée par les professionnels (salles blanches, industrie pharmaceutique) et notamment en milieu médical.

Filtration Charbon Actif

Les purificateurs d’air équipés de filtres à charbon actif permettent de retenir les polluants gazeux tels que les COV. Ils sont efficaces pour éliminer les odeurs. Cependant, ils sont peu efficaces pour réduire une pollution de l’air intérieur par le formaldéhyde.

Photocatalyse

Sous l’action des rayonnements UV, les nanoparticules de dioxyde de titane transforment l’eau (humidité ambiante) et l’oxygène de l’air en radicaux très réactifs, capables couper les substances organiques en morceaux de plus en plus petits pour produire au final de l’eau et du dioxyde de carbone (CO2). Cette technologie est efficace pour réduire une pollution de l’air intérieur par le formaldéhyde.

A ce jour, seules les technologies s’appuyant sur la filtration ont prouvé leur efficacité.

Pour les autres technologies, l’ANSES recommande de réaliser des investigations complémentaires pour démontrer leurs performances et surtout prouver l’absence de risque de pollution de l’air intérieur pendant leur fonctionnement. En effet, lors des tests certaines technologies ont généré de l’ozone (O3) qui est un polluant très irritant pour les voies respiratoires.

Les technologies basées sur l’ozone, le plasma et l’ionisation ne sont pas recommandées pour le traitement de l’air intérieur.

Enfin, les solutions basées sur la diffusion d’huile(s) essentielle(s) ne permettent pas de purifier l’air intérieur mais bien au contraire génèrent un niveau très élevé de pollution par les COV.

Les technologies de filtration (HEPA et Charbon Actif) et de photocatalyse peuvent être combinées. Les solutions proposées par YOOTEST s’appuient sur la filtration HEPA, la filtration par Charbon Actif et la destruction des polluants par la photocatalyse.

L’efficacité d’un purificateur d’air est souvent présentée avec une valeur CADR (Clean Air Delivery Rate, Débit d’Air Purifié) déterminée pour le traitement de la fumée de cigarette, des poussières et des pollens. Plus celui-ci est élevé et plus le purificateur est réputé efficace. Il est possible de vérifier la valeur du CADR et de la taille maximum de la pièce traitée auprès de l’organisme “AHAM Verifide”. Cette certification est à l’origine destiné au marché Américain, ce qui explique que tous les purificateurs du marché Européen ne soient pas certifiés.

Quels sont les critères pour bien choisir son purificateur d’air intérieur ?

Le dispositif de traitement de l’air doit être sélectionné en fonction du volume d’air de la pièce. Il doit être en mesure de traiter plusieurs fois par heure le volume de la pièce.

En effet, un purificateur conçu pour traiter une pièce de 30 m2 sera inefficace pour traiter une pièce de 100 m2.

De la même façon un appartement ou des bureaux divisés en plusieurs pièces vont nécessiter autant de purificateurs que de pièces distinctes. Par exemple, un purificateur d’une capacité de 100 m2 ne va pas pouvoir traiter l’air des chambres s'il se trouve dans le salon mais par contre on pourra déplacer l’appareil dans la pièce que l’on désire traiter (en général quand on s’y trouve).

Il est recommandé d’avoir un volume d’air traité égal au moins à 10 fois la surface de la pièce. Le tableau suivant est donné à titre indicatif.

Des performances souvent en-dessous des discours commerciaux

Certaines marques affichent dans leur communication des niveaux de performances très élevées s’appuyant pour vendre sur le désir légitime de chacun de respirer un air sain. Cependant ces allégations sont à considérer avec précautions. En effet, les performances sont souvent testées individuellement sur les matériaux composant le dispositif, dans des conditions de laboratoire parfois non représentatives des conditions réelles d’utilisation et rarement réalisés sur les dispositifs commercialisés. Par ailleurs, l’efficacité sur le long terme est rarement évaluée.

Dans la réalité, les purificateurs d’air sont généralement moins performants que les prétentions des fabricants et il est nécessaire de réaliser des maintenances régulières pour obtenir un niveau de performance acceptable.

L’équipe scientifique de YOOTEST, forte d’une dizaine d’années d’expertise dans le domaine des analyses de QAI en laboratoire, a effectué un travail de recherche, d’analyse et de comparaison pour proposer une sélection de purificateurs d’air dont les technologies et les performances permettent un traitement de l’air efficace contre les différents types de pollution de l’air intérieur.

Quel est l’intérêt d’avoir un capteur intégré de mesure de la pollution de l’air intérieur ?

De nombreux modèles de purificateurs d’air intérieur intègrent un capteur électronique de pollution de l’air. Ils sont généralement spécifiques pour les particules fines ou les COV Totaux. Ils sont utiles pour :

• Connaître le niveau de pollution ambiant
• Mesurer l’efficacité du purificateur d’air
• Indiquer la nécessité de réaliser une maintenance
• Ajuster le débit de traitement en mode automatique

Ces capteurs donnent des mesures indicatives et peu précises mais suffisantes pour régler le débit d’une machine. Par ailleurs, ils dérivent dans le temps et nécessitent un remplacement après au mieux quelques années d’utilisation.

Quels sont les opérations de maintenances à réaliser pour garantir l’efficacité du traitement de l’air intérieur dans le temps ?

Les filtres HEPA et Charbon Actif doivent être changés périodiquement. En effet, ils capturent et stockent la pollution et se colmatent au fur et à mesure de leur utilisation. Leur efficacité diminue dans le temps et ils consomment plus d'énergie pour fonctionner.

Pour les dispositifs de photocatalyse, il est nécessaire de changer la lampe UV et le support photocatalytique pour maintenir les niveaux de performance.

Pour des raisons évidentes, les opérations de maintenance doivent être simple à réaliser. Les maintenances sur les purificateurs d’air sont à prévoir une fois par an, voir tous les 6 mois lorsque le niveau de pollution est élevé.

Pour conserver des niveaux de performance adaptés, les prix des filtres, de la lampe UV et du support photocatalytique sont à considérer dans le choix d’un purificateur d’air.  Il convient donc d’éviter d’acheter des équipements pour lesquels les pièces de maintenance ne sont pas disponibles ou à un tarif trop élevé.

Les purificateurs d’air sont-ils bruyants ?

Par principe, les purificateurs d’air aspirent l’air avec un moteur. En fonction du modèle, le niveau sonore produit peut être élevé et peu propice à la concentration et a l'endormissement.

Pour vous donner une échelle de comparaison voici des valeurs indicatives de niveaux de bruit :

• Conversation normale (à une distance de 1 m) : 65 dB
• Aspirateur standard : 70 dB
• Environnement de bureau normal : 50 à 60 dB
• Chambre à coucher la nuit : 35 à 40 dB

Par conséquent, pour une utilisation dans une habitation ou un bureau il est recommandé de choisir un purificateur d’air silencieux et de vérifier le niveau sonore en fonctionnement. Celui-ci est normalement indiqué sur la fiche produit. A l’usage, l’encrassement du ventilateur peut conduire à une augmentation du bruit.